Depuis le succès grandissant du programme européen Erasmus ces dernières années, les séjours estudiantins à l’étranger tendent à se généraliser. Bien que les formations étrangères soient bénéfiques tant sur le plan personnel que professionnel, il est toujours important de se poser les bonnes questions avant de préparer ses bagages. Quand et où partir ? Pour combien de temps ? Quels cursus choisir ? Voici quelques conseils à prendre en compte pour réussir son séjour dans un autre pays.
Une licence vaut mieux qu’un bac
Théoriquement, les inscriptions dans les établissements étrangers sont ouvertes à tous les titulaires d’un bac, ce qui n’empêche personne d’intégrer directement la formation de son choix. Mais dans la pratique, l’accueil ne sera pas toujours au rendez-vous, car certaines écoles privilégient les titulaires d’une licence ou d’un master que les nouveaux bacheliers. Dans la même optique, les titulaires d’un BTS/DUT auront souvent quelques difficultés à faire reconnaître leur diplôme dans certains établissements étrangers. Mieux vaut donc disposer d’un bon bagage avant de s’expatrier à l’autre bout du monde !
Apprendre la langue de Shakespeare, un véritable atout
Intégrer un programme tel qu’Erasmus nécessite des connaissances linguistiques relativement approfondies, car les universités hôtes ne sont pas toujours indulgentes. En effet, lorsqu’on prépare son séjour estudiantin à l’étranger, il faut oublier la langue de Molière et apprendre celle du père de « Roméo et Juliette » pour réussir facilement les formations. Et qui plus est qu’aujourd’hui, l’anglais est une langue très utilisée dans la majorité des pays européens, en Asie et aux États-Unis entre autres.
Les bourses et les aides de l’État, lesquelles choisir ?
On a beau disposer de suffisamment de budgets pour préparer son séjour à l’étranger, mais il sera encore mieux d’obtenir des bourses extérieures et des aides gouvernementales pour alléger ses dépenses. Néanmoins, il est à noter que les bourses de certains dispositifs comme Erasmus sont plafonnées à une certaine somme. Ils ne pourront donc pas couvrir l’ensemble des frais des étudiants : déplacement et logement entre autres. Mieux vaut donc s’informer au préalable sur les différentes aides possibles proposées dans le pays choisi.
Au Royaume-Uni par exemple, le « British Council » dispense des aides allant jusqu’à 10 000 £ pour financer une année de master dans une université britannique. Aux États-Unis, la Commission franco-américaine offre des bourses Fulbright ouvertes à divers profils de candidat. Alors autant les découvrir dès maintenant pour mieux préparer son projet d’études à l’étranger.